Conclusion

Publié le par jaimelerap.over-blog.com

      Né dans un contexte particulier et partie intégrante de la culture populaire urbaine, le rap a fait l’objet de nombreuses remises en question et cette musique est finalement en constante réinvention. Si, depuis plus de 30 ans, il continue de plaire à la génération des 15-29 ans, c’est surtout grâce à un renouvellement permanent de la part des artistes. Le rappeur Oxmo Puccino le confirme : « Mes textes ne sont pas ancrés dans une situation sociale ou politique précise, mais dans mon évolution propre. Toute musique met du temps à affirmer son identité. C’est aussi le cas du rap. » Cette quête d’identité a été troublée par une commercialisation évidente et inévitable dans les années 90 qui correspondent à l’apogée du rap. Malgré cette appropriation du genre par l’industrie musicale, de nombreux rappeurs aspirent à une reconnaissance artistique du rap, qui peine à se développer du côté des médias essentiellement. Si les amateurs de rap sont convaincus de la valeur artistique de cette musique, l’image caricaturée d’un rap social ou commercial se retrouve encore trop souvent dans des articles de presse. Ainsi, entre rap revendicatif et rap festif, sommes-nous forcés de définir précisément voire de catégoriser une musique ? La démocratisation du rap à la fin des années 1990 montre qu’à présent le rap se destine à un public plus large et plus varié qui l’apprécie à sa juste valeur en attachant autant d’importance aux propos des rappeurs qu’à la manière dont ils sont énoncés. La reconnaissance du rap en tant que véritable art est en marche : « Malgré la violence des propos, malgré certains décalages, le rap mérite le respect, c'est un porte parole. »



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       Le regard du français Rohff sur la ville de Paris

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